Mon Cabrel sans guitare
Avant d’écrire des chansons, Bastien Lucas en a écouté beaucoup. Mais jusqu’à ses 15 ans, il n’a d’oreilles que pour Francis Cabrel et, tandis qu’il apprend le piano au conservatoire, il apprend la guitare seul avec Cabrel. Quand il ressent l’appel de l’écriture, il est happé par l’étude de l’harmonie et du contrepoint des compositeurs classiques et après 12 années à creuser son propre sillon de chanteur entre albums et concerts personnels, Bastien Lucas a trouvé une place quelque part entre William Sheller et Mathieu Boogaerts.
Ici, il relit son enfance fondatrice à travers les chansons de Francis. Pour porter un nouveau regard sur ses souvenirs intimes et ces refrains populaires, il s’est interdit la guitare ; c’est donc seul au piano qu’il raconte « son » Cabrel. Au milieu d’anecdotes passionnées et bizarrement familières qui font écho à l’histoire de chacun, on croit reconnaître Bach, Schubert, Debussy ou Satie. Pourtant, c’est bien du Cabrel… ◆